Les chemins de l’ascension… | Mary Laure Teyssedre

Voyez-vous, quelquefois, je manque de confiance en moi. Oui, ça m’arrive. Comme vous, en fait. Et dans ce cas, j’applique à moi-même ce que je vous encourage à faire : se faire aider.

Himalaya Montagne

Quand j’ai écrit mon roman, j’avais besoin d’aide dans un domaine bien spécifique.

Certes, je suis déjà auteure. Mais écrire un roman, moi ? Je n’étais pas sûre du tout de savoir faire ça… C’est vrai, j’avais l’impression d’avoir une bonne intrigue… mais d’ici à avoir le style d’écriture nécessaire pour un roman, il y a de la marge…

ecrire un roman

Avant d’envoyer mon texte, j’ai donc décidé de prendre l’avis d’une lectrice professionnelle. Oui, ça existe. Son job (entre autres) : lire pour une grande maison d’édition les romans arrivant par dizaines sur son bureau. Comme elle adore lire, elle propose, pour les insécures de l’écriture, une relecture en amont… Elle donne alors son avis, ce qui permet à l’auteur de ré-écrire si besoin. Ou peaufiner. Exactement ce qu’il me fallait.

Je voulais :
1/ Être sure que l’intrigue tienne la route
2/ Savoir si le style « faisait roman » (en l’écrivant, ça me fait sourire, mais c’est la vérité).
3/ Et aussi, je n’étais pas vraiment sûre que ce soit un roman… disons que c’est un livre… différent. Qui ne ressemble à aucun autre…

Je lui ai donc envoyé le tapuscrit (manuscrit tapé). Et aujourd’hui, elle m’a rappelée. Dix jours que j’attendais ça.

Je vous livre quelques extraits de ses réactions : « Le texte est étonnant (…) parce que pour une fois, le fond dépasse la forme.(…) la recette offre un résultat exceptionnel : une représentation de l’amour universel. (…) Ce personnage est fascinant. (…) Le manuscrit est puissant et l’on pense à une œuvre immense.(…) nous donne l’impression que la beauté et la lumière, comme la fleur qui finit toujours par apparaître entre deux cailloux, sont faits pour systématiquement prendre le dessus quelle que soit la dureté de la réalité.(…) »

Wow. Je suis tellement surprise de tant de compliments, il faut que je lui parle.

Est-ce bien de mon livre dont elle parle ?

« Oui. »

Comment est-elle sortie de la lecture ?

« Abasourdie », « transformée », « meilleure ».

J’en pleure. C’était EXACTEMENT ce que je voulais que mes futurs lecteurs et lectrices ressentent.

Mais (Oui, il y a un mais), le livre n’est pas publiable… Non. Il n’est pas dans les formats standards. Pas « dans la case » (je vois déjà sourire ceux qui me connaissent).

« Je peux le retravailler », lui dis-je.

« Non, car il est parfait ainsi. Le style d’écriture correspond exactement à ce qui est transmis. Le modifier serait le déprécier. »

Bon.  Tant de compliments m’épatent. Je vérifie quand même qu’elle ne dise pas cela à tout le monde. Non.

Alors j’ai dit : 

« Si vous trouvez vraiment que ce livre est « une pépite » ; au vu des thèmes abordés dans ce livre, comme le non-jugement et le dépassement de ses limites, alors, je trouverais l’éditeur capable de publier ce qui, selon vous, est impubliable.  »

Je lui explique : « On est en plein dans le sujet du livre, et tout est cohérent. Elle est lectrice dans une grande maison d’édition, mais que ce n’est pas parce qu’elle m’explique que ce livre ne rentre pas dans les critères de la maison d’édition qui l’emploie que je ne vais pas le tenter quand même, dans la sienne et dans d’autres…au moins je sais que mon texte tient la route… alors j’essayerai… »

Et là, elle m’a répondu…

Qu’elle allait faire sa part tant elle sentait l’Amour universel dans mon livre. Et qu’elle le déposerait elle-même sur le bureau du boss, en deuxième lecture directement. Comme ça. Cadeau. Sans engagement, évidemment.

J’ai raccroché, et j’ai re pleuré. De gratitude, encore.  Que cette histoire l’ait tellement bouleversée qu’elle en prenne l’initiative de le présenter pour moi ainsi montre que mon texte a atteint son but.

« Ce livre est un baume »

Voici les 5 premiers mots de la première phrase de ce roman à paraître… très bientôt je l’espère… si le chemin suivi par le héros du livre résonne aussi puissamment pour un éditeur que pour cette femme…

Ce que je sais maintenant est que ce baume est puissant. J’avais besoin de savoir cela. Pour moi, sa réaction en est la preuve. Et j’espère que ce baume sera aussi international que les 4 derniers mots de cette première phrase…« pour le monde entier »

Se faire aider, c’est tellement bon !

Merci V. !

>> Je me suis faite aider par rapport à l’écriture de ce roman : L’Amour sur le toit du monde , bonne lecture !

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